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Étude sur les libéralités et les intentions des Français – Novembre 2020

Publié le 06.11.2020

9 % des plus de 50 ans envisagent de transmettre une partie de leur patrimoine à une association ou une fondation ! Découvrez notre étude sur les libéralités réalisée par L'ObSoCo et présentée à notre colloque du 5 novembre 2020.

Le jeudi 5 novembre 2020 s’est déroulé notre colloque 2020 en format digital, sur la thématiques des legs, donations et assurances vie. A cette occasion, nous avons présenté une étude sur les libéralités réalisée par L’ObSoCo. L’objectif était d’en savoir plus sur les intentions des Français à transmettre leur patrimoine à une association ou une fondation, sachant que les libéralités représentent 1 milliard d’euros sur les 4,5 milliards de générosités des particuliers. En 2018, chez nos membres, les legs et autres libéralités représentaient 26% de leurs ressources privées.

La présentation du jeudi 5 novembre est également disponible en libre téléchargement en cliquant ici. Cette version de l’étude est une partie de l’étude complète, présentée le jour de notre colloque 2020. La version complète est réservée aux organisations membres de France générosités, disponible ici.

Voici un récapitulatif des principaux chiffres clés de cette étude.

 

Quand les Français prennent leur décision concernant la transmission de leur patrimoine ?

Cette étude sur les libéralités réalisée par L’ObSoco nous indique plusieurs éléments de réponse sur cette question :

  • 78 % des plus de 50 ans ont déjà entamé une réflexion concernant la transmission de leur patrimoine mais 34 % ne l’ont pas encore établi
  • En moyenne, les personnes certaines de leur décision de transmettre tout ou partie de leur patrimoine à une association ou une fondation l’ont prise à 54 ans
  • Pour ceux qui sont incertains sur l’avenir de leur patrimoine, il leur faut encore 8 ans de réflexion pour une prise de décision en moyenne autour de 70 ans

Transmission - une réflexion déjà entamée

 

La transmission à une association ou une fondation est-elle une idée répandue au sein des Français ?

9 % des plus de 50 ans envisagent de transmettre une partie de leur patrimoine à une association ou une fondation ! Cela étant, plus d’1 sénior sur 2 détient au moins un contrat d’assurance-vie mais seulement 1 % l’ont souscrit dans l’objectif de le transmettre à une association ou une fondation.

D’autant plus que 16 % des répondants de notre étude ignorent qu’on peut transmettre à un OSBL par un legs et 19 % par les assurances vie.

D’où la création de notre guide “Assurance vie : un don à la portée de tous” réalisé avec le Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports et accessible ici :

Guide “Assurance-vie : un don à la portée de tous”

 

Pour ceux qui envisagent de transmettre à une association ou une fondation : comment ? Qui sont-ils ?

Les personnes qui envisagent de transmettre leur patrimoine à une association ou une fondation l’envisagent par différents moyens :

  • 31 % par le legs
  • 17 %  par leur assurance vie
  • 13 % : les deux
  • et 38 % ne savent pas encore

Mais les freins peuvent être multiples. En effet, pour 59 % des répondants qui envisagent de transmettre à un OSBL ou ne savent pas encore, la confiance dans les organisations peut être un frein important, comme pour la crainte de coûts engendrés à 43 % ou encore le fait de ne pas savoir à qui transmettre à 42 %.

freins des personnes qui envisagent de transmettre leur patrimoine à une association

Les motivations à transmettre sont elles également multiples. En effet, l’étude démontre que 91 % des personnes qui souhaitent transmettre à une OSBL préfèrent que leur patrimoine reviennent à une association ou une fondation plutôt qu’à l’Etat.

68 % des personnes qui ont une idée précise de l’association ou fondation à qu’ils souhaitent transmettre leur patrimoine sont déjà en contact avec ces organisations par le don, le bénévolat, ou parce qu’elles ont fait partie des bénéficiaires. Mais quels sont précisément leur profils ?

L’étude distingue 3 personas qui veulent potentiellement transmettre leur patrimoine à une organisation d’intérêt général :

  • Les décidés : un public majoritairement féminin, souvent sans héritier direct, très impliqué dans les associations
  • Les ouverts : un public tout autant impliqué dans l’univers associatif, mais qui dispose beaucoup plus fréquemment d’héritiers
  • Les distants : un public moins aisé, moins impliqué dans l’univers associatif, et moins engagé par rapport à la transmission

Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques de ces différents profils dans le document de présentation de notre étude en cliquant ici.

 

Quelles sont les causes que les Français veulent soutenir en priorité grâce à leur patrimoine ?

L’étude montre que la protection des animaux arrive en tête des causes privilégiées pour les Français qui veulent transmettre leur patrimoine à une association ou une fondation avec 37 % des répondants, dont 19% qui la positionnent comme cause prioritaire. La recherche médicale est 2ème puis vient la protection de l’enfance. Voici le classement et leur priorisation par cause dans le schéma ci-dessous :

classement des causes privilégiées pour transmettre son patrimoine

 

Mais l’étude montre également que 20 % des français qui veulent transmettre tout ou partie de leur patrimoine à une cause ne savent pas encore à quelle association ou fondation le faire ! Pour répondre à cette problématique, les membres de France générosités ont créé le site Infodon.fr qui permet de répondre à toutes les questions des Français sur la générosité et à les mettre en contact avec les associations et fondations.

 

Comment convaincre les personnes de transmettre leur patrimoine à une association ou une fondation ?

Il faut déjà savoir qui sont les principaux prescripteurs des seniors sur le sujet du patrimoine et de sa transmission. L’étude nous apporte des éléments de réponses sur ce sujet. Par exemple, les notaires, banquiers et assureurs sont considérés comme des sources d’informations privilégiées. De surcroit, ces acteurs sont également vu comme des tiers de confiance par les détenteurs ou futurs détenteurs d’assurance vie.

Ensuite nous pouvons analyser les canaux d’informations privilégiés pour ceux qui souhaitent transmettre à une association ou une fondation. Nous observons alors que le courrier est le canal privilégié. Il arrive ensuite le notaire et internet, comme vous pouvez le voir avec le schéma ci-dessous :

canaux d'information privilégié pour transmettre son patrimoine

Enfin, l’étude détaille les canaux préférés pour prendre contact avec l’association ou la fondation. La prise de contact s’effectuera en premier en consultant votre site internet, puis avec son notaire ou en demandant une brochure d’information. Vous pouvez retrouver l’ensemble des points de contacts, et leur popularité selon les profils des personnes dans le document de présentation de l’étude, en cliquant ici.

 

Vous voulez en savoir plus ? Téléchargez notre étude en cliquant ici.

 


Nous tenons à remercier Guénaëlle Gault et Boris Descarrega de L’ObSoCo pour la réalisation de cette étude, ainsi que les membres du groupe de travail de France générosités pour le travail à l’élaboration du questionnaire :

  • Carole Grillé-Lucas de l’association APF-France handicap
  • Carole Clément de l’Institut du Cerveau
  • Marion Mery de la Fondation pour la Recherche Médicale
  • Pascaline Bazart de Solidarités International
  • Sylvain Bernard d’Orphéopolis

 

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