Les intentions de dons pour fin 2022

L’agence Hopening vient de sortir une étude sur les intentions de dons des Français pour la fin d’année 2022. Pourquoi observer ces comportements donateurs ? Pour anticiper les impacts du contexte socio-économique (énergie, Ukraine, inflation…) sur la générosité de fin d’année qui représente 42 % de la collecte annuelle. Hopening a alors réalisé un sondage en ligne avec OpinionWay auprès de 1008 personnes du 28 au 29 septembre 2022 avec 3 principales problématiques :

Les comportements de don pour la fin d’année 2022
Le don moyen envisagé pour la fin d’année 2022
Les freins des non-donateurs

Quels sont les comportements et intentions de dons pour la fin de l’année 2022 ?

Tout d’abord, l’étude révèle que 37 % des personnes sondées donnent au moins une fois par an, ce qui nous permet de nous situer sur les prochaines questions et vis à vis des nombreuses autres études sur la générosité qui existent dans le secteur (cf Etudes et Baromètres).

Concernant la fin de l’année 2022, l’étude a demandé aux sondés leurs intentions de dons et 41% d’entre eux envisagent d’effectuer un don d’ici la fin de l’année à une association ou une fondation d’intérêt général. Mais nous remarquons également que 34 % des français sondés affirment ne pas donner catégoriquement d’ici la fin de l’année. En analysant plus précisément, parmi les donateurs qui donnent au moins une fois par an, 83 % envisagent de faire un don d’ici la fin de l’année 2022. Ce chiffre étant bien plus faible chez les autres typologies de donateurs, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Mais quel budget moyen les donateurs pensent-ils allouer à leur don pour la fin 2022 ?

La question posée à 65 % du panel de l’étude ayant répondu leur souhait de donner sur la fin de l’année 2022 (ou une indécision actuelle), a permis d’observer que 68 % d’entre eux pensent donner le même montant qu’habituellement. 20 % des français sondés parmi les donateurs de la fin d’année 2022 pensent donner moins et seulement 10 % d’entre eux pensent donner plus. Un risque pour nos associations et fondations d’intérêt général comme commente Hopening : “Une tendance qui viendrait pour la première fois infléchir le montant des dons. Probablement la traduction de l’impact de la hausse du coût de la vie.”.

Si on regarde plus en finesse par typologie de répondants, nous voyons que les donateurs occasionnels pensent donner moins à 28 %. Ce chiffre étant de seulement 14 % pour les donateurs réguliers mais ne s’équilibre pas pour autant avec les 12 % de donateurs réguliers qui pensent donner plus. Nous voyons ensuite que la seule population où l’équilibre a lieu (ceux qui veulent donner plus sont plus importants que ceux qui veulent donner moins) se retrouve chez les moins de 35 ans. Ils affirment pour 26% d’entre eux vouloir donner plus et seulement 16 % donner moins.

Quels freins existent-ils chez les non donateurs ?

Afin de comprendre mieux ces comportements donateurs, il est important d’analyser les motivations et les freins. Ici, Hopening a demandé à son panel les raisons qui poussent les répondants ayant affirmés ne pas vouloir faire de don à une association ou une fondation. Les résultats montrent alors que 51 % des répondants qui ne souhaitent pas faire de don pour fin 2022 ne l’envisagent pas à cause d’une situation économique personnelle plus compliquée. Enfin 27 % ne souhaitent pas exprimer leur générosité en raison d’un manque de confiance et 24 % préfèrent épargner par précaution vu le contexte actuel. L’étude montre que les populations les plus sensibles au contexte actuel de hausse des prix sont les CSP+ et les ménages aux plus hauts revenus ainsi que les moins de 35 ans. Comme le dit l’étude “la première raison de non-don pour les Fidèles reste le fait d’avoir déjà donné (43%).”

freins aux dons - intentions de dons des Français pour fin 2022 - Etude Hopening

Pour accéder à l’étude complète sur les intentions de dons pour fin 2022, rendez-vous sur hopening.fr

Toutes les études du secteur à retrouver sur notre Centre de ressources et pour les recevoir en avant-première, rendez-vous ici.

Article écrit par Corentin Hue,